page des débutants

parce qu’il faut bien commencer un jour…

Cette page est celle des débutants, vous y trouverez tous les renseignements nécessaires pour commencer le kendo ainsi qu’un lexique des principaux termes utilisés. Néanmoins le meilleur moyen d’avoir des réponses à ses questions est de venir voir où participer à un entraînement.

La première chose à faire est de s’inscrire afin d’être couvert par les assurances.
Ensuite venir avec toute votre bonne volonté et votre bonne humeur aux entraînements (sans en oublier trop souvent).

Pour débuter un survêtement suffit. Pour ce qui est du matériel de base (shinaï, bokken) le club prête ce qu’il faut durant quelques mois, ensuite il est souhaitable d’acquérir son propre matériel (prévoir environ 25 euros pour le shinaï et moins de 20 euros pour le bokken). Ceux qui le souhaitent pourront acheter la tenue (veste et hakama) durant le 1er trimestre, le club faisant une commande groupée pour la fin du mois de novembre.

La grande question reste celle de l’armure. Pas de panique, le club prête l’armure aux débutants durant environ 1 an, après comme pour le reste, il est souhaitable de s’équiper de son propre matériel si on estime avoir envie de continuer le kendo. Cas particulier des enfants pour qui le club fournit les armures afin ne pas obliger les parents à des achats qui seraient à renouveler trop souvent. On dit souvent que le prix de l’armure est un frein à la pratique du kendo. Je ne pourrai que répondre que c’est en effet un investissement important, de l’ordre de 500 euros pour une armure neuve de bonne qualité. Toutefois, il est tout à fait possible d’étaler cet achat sur plusieurs années en achetant l’armure élément par élément, ou d’acheter une armure d’occasion (compter 300 euros). Enfin cette armure durera largement plus de dix ans en étant correctement entretenue. En comparaison même le simple footing sur la même période peut se révéler plus coûteux.

 

l’équipement

Pour les premiers cours, un pantalon de survêtement et un tee-shirt de couleur foncée ou bien un kimono feront parfaitement l’affaire. Les premiers cours passés, il est temps de faire le premier investissement indispensable, c’est à dire un shinai en bambou (taille 37/enfants, 38/juniors et féminines, 39/adultes hommes – prix de 25 à 30 euros) ainsi qu’un bokken en bois dur (à partir de 15 euros). Viendra ensuite le moment de s’équiper d’une tenue plus adéquate, c’est à dire un keikogi ou veste en coton épais (à partir de 33 euros) ainsi qu’un hakama ou pantalon large traditionnel japonais en tergal ou coton (a partir de 42 euros), le tout bleu indigo.
Et l’armure me direz vous? Elle ne sera portée qu’après quelques mois de pratique et ne deviendra indispensable à l’achat que la deuxième année (le club pouvant en général en prêter la première année). Exemple de prix pour une armure enfant = 315 euros pour une taille de 1m45.

Où acheter votre matériel? Voici quelques adresses pour vous aider dans votre quête sachant qu’il est bon d’en parler avant dans votre dôjo qui sera à même de regrouper les commandes:
– KENDOSHOP: vente en ligne, site coréen,
– TOZANDO: vente en ligne, site japonais,
– BUDO STORE: 34, rue de la Montagne St Geneviève, 75005 Paris, tel: 01 44 41 63 33.

 

règles du dojo

On salue le dojo en entrant et en sortant. On salue de la même manière le professeur ou le partenaire. On ne passe pas entre deux combattants qui se font face, ni devant ceux qui sont assis. On veillera à ne pas enjamber le shinaï, le bokken ou bien une armure. Pendant le cours l’attention envers le professeur ou le partenaire est constante (cf doc de Kenichi Yoshimura).

 

compter en japonais

Tous les exercices seront comptés dans la langues maternelle du kendo:
– 1 / ichi (itchi),
– 2 / ni (ni),
– 3 / san (saan),
– 4 / shi (chi),
– 5 / go (go),
– 6 / roku (l(r)ok(e) avec l roulé et e muet),
– 7 / shichi (chitchi),
– 8 / hachi (hatchi),
– 9 / kyu (kiou),
– 10 / (djiou).

 

pliage et entretien de la tenue

Le lavage ne se fait pas à la machine ni avec de la lessive mais à la main dans de l’eau froide sans savon, par exemple dans le fond de la baignoire afin de préserver la teinture naturelle (indigo) et de conserver son effet antibactérien. sel peut être ajouté afin de fixer la teinture. Afin de conserver les plis du hakama, il faut prendre soin de le replier après chaque entraînement ou de le garder pendu sur un cintre à pinces. Le keikogi sera lavé plus souvent à l’eau froide et doit être plié également avec soin. Pour des précisions sur l’entretien du matériel, on peut se reporter aux pages techniques du très bon site du Shinzen Dojo.

 

les grades en kendo

Les kyu ou premiers grades du 6ème (débutant) au 1er.
Les dan du 1er au 8ième.
Le shodan est équivalent à la ceinture noire.
Les grades dan son délivrés au cours d’un examen officiel devant un jury.

Il existe aussi les titres d’enseignants: renshi, kyoshi et hanshi. Ce sont des titres délivrés après examen et destinés aux hauts gradés. Pour info, le titre de renshi ne peut s’obtenir qu’à partir du 6ème dan.

 

l’armure de kendo

– le men (casque à partir de 120 euros) accompagné du tenugi (serviette de coton),
– les kote (gants à partir de 106 euros),
– le do (plastron à partir de 120 euros),
– le tare (protection du bas du corps à partir de 76 euros).
Prix indicatifs pour du 5mm, do synthétique et grille de men en dural.

 

le shinaï et son entretien

Le shinaï est l’arme principale utilisée lors de la pratique du kendo. Elle est composée de 4 lames de bambou assemblées. Elle est à la fois solide et flexible.
Juste après l’achat d’un shinai neuf, il faut procéder à la préparation de son arme. Le shinai devra être entièrement démonté afin d’ébavurer les lames de bambou de façon à permettre un jeu naturel entre les lames elles-mêmes. C’est cette friction entre les lames de bambou qui permet d’absorber une partie de l’énergie du sabre lors des frappes sur l’armure et ainsi d’éviter les blessures que pourrait provoquer un simple morceau de bois.

 

les armes complémentaires

le sabre de bois: bokken (ou bokuto)
Il a la même configuration qu’un katana ordinaire mais, fait de bois plein, il est obligatoirement plus épais (environ 23 mm) qu’un sabre d’acier, sa longueur habituelle est de 102 cm. La partie de 75 cm qui représente la lame, est séparée de la tsuka de forme ovoïde, par une tsuba épaisse en corne, en bois ou en matériau synthétique. Le bokken est taillé dans un bois dur, chêne, néflier ou bois exotique.
Manié sans précaution le bokken peut devenir dangereux, aussi n’est-il jamais employé pour frapper sur un partenaire revêtu d’une armure ou non.
Le bokken est utilisé pour s’entraîner seul: dans des exercices de déplacement (des suburi); il peut également être un auxiliaire précieux pour se familiariser, grâce à la forme de sa poignée, tsuka, avec la saisie et le sens des coupes. Il est également utilisé pour pratiquer à deux: exercices codifiés de certaines écoles, kata de kendo (kendo no kata) (dans ce dernier cas on utilise pour les trois dernières séries, un bokken plus court (54 cm), qui représente un wakizashi (shoto ou kodachi)).

le sabre en métal: iaito
Les iaito, réplique non tranchante du katana, en alliage métallique ou en acier, du même genre que celui utilisé dans la pratique du iaïdo, est également employé en kendo.
Dans certaines occasions, les experts exécutent le kendo no kata avec deux iaito, un long et un court, répliques du katana ou daito et du wakizashi ou shoto.