A tout juste quinze ans, Thomas Pérousse vient d’obtenir sa ceinture noire de kendo.
Chez les Pérousse la valeur n’attend pas le nombre des années et alors qu’il a soufflé, il y a tout juste deux mois, les quinze bougies de son gâteau d’anniversaire, Thomas, marchant sur les traces de Gérard qui cumule les casquettes de père et d’entraîneur, vient d’obtenir sa ceinture noire de kendo. « C’est plutôt rare pour un garçon aussi jeune et il est d’ailleurs le seul dans le département à être déjà ceinture noire à cet âge » remarque Gérard Pérousse qui est bien évidemment pour beaucoup dans la vocation de son fils. « Comme je n’avais personne pour le garder le soir, il me suivant à l’entraînement et c’est comme cela que Thomas a commencé le kendo à l’âge de huit ans » explique l’entraîneur de la section kendo du Judo club nazairien visiblement fier, on le serait à moins, de la réussite de son rejeton. Plutôt que l’art de la passe de football, Thomas Pérousse a donc préféré celui de l’utilisation du shinaï qui est au kendo ce que le sabre est à l’escrime. Et ses progrès ont été fulgurants puisque dans les catégories poussins et benjamins il se classa, à deux reprises, à la cinquième place des championnats de France.
Plus de 5 000 adeptes en France.
Sport martial par excellence, avec ses rites et ses codes, le kendo, héritage des samouraïs, compte plus de cinq mille adeptes dans l’Hexagone. « Nous sommes vingt-six à Saint-Nazaire » explique Girard Pérousse, ceinture noire 2ème dan, qui rappelle « la section kendo fait partie depuis six ans du JCN« . « Le kendo c’est un art de vivre qui enseigne la courtoisie et le respect de l’autre et toute forme de brutalité est rejetée » ajoute le professeur qui fut à l’origine de l’implantation dans la cité portuaire, du sport le plus pratiqué au Japon.
légende photo: Thomas Pérousse en compagnie de Gérard, son père et entraîneur.
Ouest France.